Vous trouverez sur ce blog mes pérégrinations artistiques ou urbaines, parfois agrémentées de photos personnelles, mais aussi quelques uns de mes travaux pros.
lundi 31 décembre 2012
Le film Populaire de cette fin d'année
Rose est fraîche et pimpante et aussi… maladroite. Son ambition de jeune-fille : sortir de son trou et devenir quelqu'un. Comme toutes les demoiselles des années 50, elle rêve de devenir secrétaire et rencontre son patron (le beau Romain Duris), qui, en homme avisé, décelle en elle la future championne de dactylographie.
Pas la peine d'en raconter beaucoup plus, l'histoire est comme qui dirait sans importance, l'essentiel de ce film plein de bons sentiments est de divertir. Alors si les vacances sont maussades et qu'il vous semble de bon ton de vous précipiter dans le premier cinéma venu pour échapper à la grisaille en famille, allez voir ce film gentillet, qui, vous vous en doutez, finit bien.
C'est franchouillard, il n'en restera rien qu'un bon souvenir dans quelques jours mais à quoi bon passer à coté de ce divertissement. Faites abstraction des messages de fond, que "si on veut on peut" et que "l'amour est le plus grand des moteurs". Asseyez-vous confortablement, essuyez quelques larmes et repartez le coeur léger…
Populaire : dans toutes les salles (ou presque)
samedi 29 décembre 2012
Le futur c'est aujourd'hui
Une bonne idée de la part du Musée des Arts et Métiers en cette fin d'année que de présenter cette exposition bien documentée : "Et l'homme créa…le robot".
Arts et métiers obligent, l'exposition est didactique. Des ancêtres les automates aux tous derniers androïdes, vous serez emmenés dans un voyage qui fascinera petits et grands et vous transportera du ludique au concret. Industrie, médecine, armement, vous verrez comment tous ces secteurs s'allouent les service des robots, pour des raisons multiples qui sont d'ordre économique ou sécuritaire. Et vous verrez comment ils entrent peu à peu dans nos foyers pour faciliter le quotidien.
Pour profiter pleinement de l'exposition, emboîtez le pas d'un conférencier qui, à forces d'anecdotes, de manipulations et d'explications techniques vous rendra la visite plus agréable encore.
Pour finir, évadez-vous dans la salle obscure qui présente des répliques de ces robots rendus populaires par le septième art. Ainsi vous constaterez que c'est à grand pas que la réalité rattrape la fiction.
Exposition : Et l'Homme créa…le robot
du 30 octobre 2012 au 03 mars 2013
Musée des Arts et Métier
60 rue Réaumur - 75003 Paris
Ouvert du mardi au dimanche inclus, de 10 h à 18 h
Nocturne le jeudi jusqu'à 21 h 30
Plein tarif : 5,50 € - Tarif réduit : 3,50 €
lundi 24 septembre 2012
On a marché sous la dune
Le
lieu est flambant neuf et ouvert seulement depuis quelques jours.
La
foule se presse et s'émerveille. Ce n'est pas moins de 3000 pièces qui sont
exposées au Louvre dans la nouvelle salle dédiée entièrement aux arts de l'Islam.
Pour
offrir le meilleur aux visiteurs, le Louvre à investi le sous-sol de la cours
Visconti qui abrite la collection de nouveau mise à jour. Le clou de la
scénographie est sans doute la dune ; Un toit doré, fait de verre et d’acier, qui
baigne tout le lieu d'exposition d'une lumière enveloppante.
C'est
très riche : des tapis, des céramiques, des éléments d'architecture, des
objets d’art décoratif, des mosaïques... Un vaste panel a été constitué, d'une période courant de
la fondation de la civilisation islamique au 19e siècle. L'histoire de l'Islam est décrite à travers des objets souvent extrêmement précieux de manière
chronologique. C'est l'occasion pour les novices de suivre les grandes périodes
de cette civilisation complexe en profitant d'une collection extraordinaire d'objets
ancestraux.
Comme
l'ouverture est encore toute fraîche, il faudra compter sur une foule venue en
nombre pour visiter cette exposition. Si vous êtes agoraphobe, attendez un peu,
mais surtout n'hésitez pas à venir vous régaler.
dimanche 23 septembre 2012
Ça plane pour moi
Fort
d'une première édition réussie, Paris-Plane rempile cette année son opération
séduction gratuite auprès du grand public.
La
pelouse de Reuilly n'accueille pas la célèbre foire du trône, mais a laissé
place à une manifestation ayant pour but de ravir les amateurs de vol libre. Destinée
surtout aux familles, il s'agit de présenter les activités liées au vent.
Plusieurs tentes accueillent le public. Certains animateurs proposent la
construction de boomerangs, d'autres celle de cerf-volant, d’autres encore
apprennent aux plus jeunes à réaliser des moulins à vents à l'aide de
bouteilles d'eau en plastique.
Pour
les plus plans grands des démonstrations de Mountain Board ont lieu, ainsi qu'une
initiation à la conduite de cerf-volant deux lignes.
Victime
de leur succès et probablement à cause d'une organisation balbutiante, les
temps d'attente sont un peu longuets, mais au final, parents et enfants auront
passé une après-midi cheveux au vent.
Gageons
que l'édition 2013 sera mieux organisée et séduira un public encore plus
nombreux.
samedi 22 septembre 2012
À vous de jouer
"Le
train 4526 à destination de Bordeaux partira voie 15..."
Personne
n'est attentif à la voix de la SNCF, il n'y a plus de voyageur anxieux dans le
hall des départs, pas plus que de retardataires essoufflés. Au pire, le train
partira sans eux. Ils sont au concert et rien ne peut les sortir du plaisir de devenir
mélomanes.
À
l'initiative de la SNCF, un piano a été posé là. Pas question de programmer de
grands virtuoses, on sait bien que l'acoustique n'est pas des meilleures, on
sait bien que les roulettes des valises sont bruyantes, mais on s'en
fout. Ce qui importe c'est de rassembler, de donner à certains la possibilité
de s'exprimer et aux autres d'en profiter.
Un
homme en costume joue du classique, puis deux jeunes font une battle
d'improvisation, et encore, une jeune fille a peur de rater son train, mais ne
peut s'empêcher de s'asseoir et caresser le clavier. Et tous les spectateurs y trouvent
leur compte !
« À
vous de jouer » : une initiative de la SNCF Gare Montparnasse.
vendredi 21 septembre 2012
Le Grand Bleu
Vous vous rappelez peut-être de l'expo de la SIIAP dont je vous parlais il y a quelques jours. En repassant par hasard à proximité, j'ai vu que deux nouvelles photos étaient présentées.
Les
deux images sont bien cadrées, elle collent au thème de l'exposition. Le
format est le même, l'image est mise en valeur dans un cadre noir
identique, la légende est similaire dans la forme, mais le support est
étonnamment bien moins prestigieux. Alors que toutes les autres photographies
sont signées par des auteurs de renom, le nom de celui-ci ne me parle pas.
Pour
cause, en prêtant un peu attention, je trouve un cartel également placardé à la
manière d'une affiche sauvage. Il dit ceci : “...Au contraire, du SIIAP qui
s'enorgueillit d'exposer les "plus grands", le CRIISE* cette année
vous propose "le plus petit": Thomas, 13 ans, 1m48...“
Un
acte politique qui mérite d'être clair. Le SIIAP fera-t-il enlever ces affiches
? Affaire à suivre...
*
CRIISE : Comité Révolutionnaire Informel et International du Squat des Expositions
jeudi 20 septembre 2012
Le 104 : ça recommence
Il y en avait du monde dans la nef centrale de
ce lieu de culture parisien.
Les invités, venus nombreux, étaient là pour
découvrir un aperçu de la saison 2012 /
2013. Après un discours des maîtres des lieux, en présence de Joana
Vasconcelos, chacun a pu observer des bribes de spectacles d'ores et déjà
programmés.
Pour ma part, j'ai eu la chance de voir un
numéro exceptionnel de la Cie Yoann Bourgeois, dans lequel le danseur-acrobate
semble littéralement léviter. Un spectacle visuel d'une poésie à couper le
souffle, accompagné d'une violoncelliste virtuose. Ensuite, je suis allé à la
rencontre du répertoire de Albin de la Simone, interprété avec une apparente
désinvolture et beaucoup de fantaisie. Enfin, chacun pouvait déambuler dans
l'expo du moment "Par nature".
Comme souvent des œuvres monumentales qui séduiront petits et grands;
Alors plus un instant à perdre : tous au 104 !
mardi 18 septembre 2012
Le plus grand défilé du monde
Difficile
de comprendre pourquoi le terme de « plus grand défilé du monde » a
été choisi. Est-ce en durée, en nombre de participants, pour la longueur du podium
?
Le
concept de ce show veut que les "top models" du jour soient des
amateurs. Juste des passionnés de mode qui ont été sélectionnés par des professionnels,
essentiellement sur leur look.
En
tout cas, beaucoup de badauds se pressaient pour apercevoir un semblant de tenue
stylée. La meilleure alternative était sans aucun doute de regarder la
diffusion sur écran géant car, en l'absence du sésame permettant d'accéder aux
gradins, c'est surtout des lourds décibels de la musique techno dont pouvait
profiter le spectateur.
Au
final un défilé quelque peu décousu qui s'avère essentiellement une grosse
opération de com pour les Galeries Lafayette, organisatrices de l'évènement.
Centre d'entraînement au nouveau féminisme
C'est le quartier populaire de la goutte d'or
qu'ont choisi les militantes de FEMEN pour mener leur dernière action. Groupement
féministe qui a vu le jour en Ukraine et en Russie en 2010, c’est, le plus
souvent, avec des actions seins nus qu’il fait entendre sa voix. Menée à mainte
reprise, l’action consiste à défiler topless pour provoquer sans doute, mais
aussi pour dénoncer le manque de liberté dont manque les femmes.
Le défilé d’aujourd’hui, avait pour but de
promouvoir un camp d'entraînement que Femen ouvre. L'idée étant d'apprendre aux
adhérentes à militer, et à échapper aux représailles de la police.
Il faut dire que manifester seins nus à Paris
se fait sous l'œil amusé des forces de l'ordre et ne provoque pas de réaction extrêmement
violente de la part des gens croisés par hasard. Mais, il n'en est pas de même
dans tous les pays, notamment ceux où l'intégrisme est légion.
Derrière cette manifestation se dégage un vrai
message politique et la présence de la nuée de journalistes sur le terrain tend
à le démontrer. Les féministes sont dans la place.
lundi 17 septembre 2012
Les observateurs de Gerhard Richter
Des couleurs, de la matière, de la vie.
Les toiles de Gerhard Richter sont souvent de grands formats et passer devant certaines toiles sans y être comme happé est impossible. Ainsi, chaque visiteur déambule dans le grand espace d'exposition, se pose devant une œuvre, la contemple et fini par entrer dedans.
Le choix de l'oeuvre semble aléatoire. Pourquoi une peinture fascine les uns alors que c'est vers la suivante qu'iront les autres ? C'est un mystère. Mais à y regarder de plus près, j'ai trouvé comme un mimétisme entre la toile et son observateur.
Petit jeu sans prétention.
Les toiles de Gerhard Richter sont souvent de grands formats et passer devant certaines toiles sans y être comme happé est impossible. Ainsi, chaque visiteur déambule dans le grand espace d'exposition, se pose devant une œuvre, la contemple et fini par entrer dedans.
Le choix de l'oeuvre semble aléatoire. Pourquoi une peinture fascine les uns alors que c'est vers la suivante qu'iront les autres ? C'est un mystère. Mais à y regarder de plus près, j'ai trouvé comme un mimétisme entre la toile et son observateur.
Petit jeu sans prétention.
dimanche 16 septembre 2012
Tassinari et Chatel, le savoir-faire à la française
Quand la plus ancienne Manufacture lyonnaise de soieries ouvre
ses portes à Paris, c'est pour présenter du beau, du très beau. Raconter son
histoire à travers ses collections de soieries, c'est le parti pris par Tassinari et Chatel lors de son ouverture au public des journées du Patrimoine.
Les étoffes de cette maison, habillent depuis des décennies les
lieux les plus prestigieux, chargés d'histoire et de richesse. Des couleurs
flamboyantes et des motifs minutieux sont présentés aux yeux ébahis des
visiteurs du dimanche. Le prestige se découvre à travers des lampas
brochés, des velours à dessin aux poils de soie ciselés à la main, des brocarts
aux fils d’or et d’argent. On réalise
que certains tissages réalisés à la main ne progressent que de quelques
centimètres par jour.
La seule chose qui n'étonne pas, c’est d'apprendre que
l'entreprise a reçu le label "Entreprise du Patrimoine Vivant" pour
son savoir-faire rare, renommé et ancestral.
samedi 15 septembre 2012
Pleyel
Dans le cadre des journées du patrimoine la société Pleyel ouvre les portes de son atelier de confection à Saint-Denis.
C'est à la rencontre de passionnés que nous nous rendons. Passionnés par les matériaux tout d'abord, ces matériaux nobles dont ils vont extraire le meilleur pour obtenir le summum. Passionnés aussi par leur travail. Des hommes et des femmes patients, des artisans qui vont répéter leurs gestes en quête perfection. Des passionnés par les produits qu'ils confectionnent et qui deviennent entre leurs mains le fleuron du savoir-faire à la française, internationalement reconnu.
De ceux qui travaillent le bois en lui donnant les formes idéales à ceux qui travaillent la mécanique, rigoureuse et complexe, en passant par celle qui , au final, extrait l’harmonie idéale, chacun contribue dans sa partie à façonner la note de l'excellence.
C'est au son de leur voix que petits et grands seront happés durant cette visite qui nous a fait découvrir comment naissent lentement ces pianos d'exception.
jeudi 13 septembre 2012
L'amorale photographie
Ce n'est pas moins de 8 intervenants qui se sont succédé pour nous faire part de leur vision sur "la morale photographique".
À l'initiative de l'ARIP (Association de Recherche sur l'Image Photographique) cette journée d'étude s'est déroulée galerie Colbert dans le 2e. Des docteurs, des chercheurs, des thésards nous ont donné leur point de vue à travers plusieurs thématiques, le tout agrémenté de citations et bien évidemment de photographies.
Une journée dense qu'il serait vain de tenter de retranscrire dans cet article ,mieux vaut vous encourager à suivre une prochaine édition.
À l'initiative de l'ARIP (Association de Recherche sur l'Image Photographique) cette journée d'étude s'est déroulée galerie Colbert dans le 2e. Des docteurs, des chercheurs, des thésards nous ont donné leur point de vue à travers plusieurs thématiques, le tout agrémenté de citations et bien évidemment de photographies.
Une journée dense qu'il serait vain de tenter de retranscrire dans cet article ,mieux vaut vous encourager à suivre une prochaine édition.
mardi 11 septembre 2012
Cohésion sociale
Au début les gens râlent un peu. Ils n'ont pas envie qu'on voit leur tête dans le journal, ils ont du travail, ça empiète sur leur pause déjeuner...
Et puis le premier se lance, le visage est figé ; c'est difficile de donner une image de soi. Ses les collègues sont là, observent. Tout le monde voit que l'exercice n'est pas aisé. Un sourire surgit, c'est un sourire nerveux bien entendu. La personne qui partage son bureau pouffe de voir son alter ego si crispé. Alors le cobaye se détend progressivement. Après une vingtaine de déclenchements sa bobine est en boîte.
C'est presque un rituel dans les photos de bureau, l'approche est difficile, puis les gens se prêtent au jeu. Ils y prennent même du plaisir au final. C’est aussi ça le boulot du photographe, créer une complicité éphémère qui permettra de livrer au client la photo qu’il attend.
La photo de groupe c’est la cerise sur le gâteau, l’apothéose, la grande récrée. Un moment de détente comme il y en a peu. Quand la sauce prend, c’est tout le groupe qui finit par se marrer. La photo est rarement exploitable et l’on en refait une autre. Mais à cet instant je jubile.
Et puis le premier se lance, le visage est figé ; c'est difficile de donner une image de soi. Ses les collègues sont là, observent. Tout le monde voit que l'exercice n'est pas aisé. Un sourire surgit, c'est un sourire nerveux bien entendu. La personne qui partage son bureau pouffe de voir son alter ego si crispé. Alors le cobaye se détend progressivement. Après une vingtaine de déclenchements sa bobine est en boîte.
C'est presque un rituel dans les photos de bureau, l'approche est difficile, puis les gens se prêtent au jeu. Ils y prennent même du plaisir au final. C’est aussi ça le boulot du photographe, créer une complicité éphémère qui permettra de livrer au client la photo qu’il attend.
La photo de groupe c’est la cerise sur le gâteau, l’apothéose, la grande récrée. Un moment de détente comme il y en a peu. Quand la sauce prend, c’est tout le groupe qui finit par se marrer. La photo est rarement exploitable et l’on en refait une autre. Mais à cet instant je jubile.
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