Suivez la tong

Ta mer en tong !

Il était temps de se précipiter dans le 16e arrondissement, car elle est étonnante cette expo que propose le pavillon de l'eau à Paris. Elle magnifie des objets rejetés par la mer. Des objets de plastique pour la grande majorité, non biodégradables, qui polluent et tuent les animaux marins.

Les oeuvres exposées et réalisées à partir de ces détritus sont magnifiques. Proche de l'art abstrait et aux couleurs chatoyantes, elles émerveillent. Mais ne croyez pas que le spectateur soit dupe. Il ne passe pas à coté du message des auteurs. Les adultes s'attardent sur les textes didactiques qui accompagnent l'accrochage. Les enfants n'en reviennent pas que l'être humain ne soit pas plus responsable. Ils sont les premiers à comprendre l'intérêt d'alerter les adultes sur leur habitudes de consommation et leur devenir...

C'étaient des enfants

Il est des anniversaires moins joyeux que d'autres et qu'il est pourtant indispensable de commémorer. À travers l'exposition "c'étaient des enfants", la ville de Paris revient sur celui de la Rafle du Vel d'Hiv d'une façon sobre et extrêmement bien documentée. Elle met l'accent sur une partie peu relatée de l'histoire, la rafle de 4.000 petits parisiens âgés de 2 à 16 ans.


Les murs blancs sont recouverts de photos et de dessins de gamins. Les pupitres regorgent de documents d'époque, de journaux intimes, d'affaires ayant appartenues à ces mômes que la barbarie Nazie allait arracher à leur destin.



Un silence de plomb habille cette exposition à voir et à faire voir pour ne jamais oublier.

Agonie d'une œuvre monumentale

La troisième édition de la Triennale d'art contemporain a eu lieu à Paris durant 4 mois. Parmi les lieux investis par les artistes, le musée Galiera s'est vu orné d'une sculpture monumentale.

Le sculpteur, El Anatsui, a recouvert l'ensemble de la façade coté jardin et constitué une œuvre intitulée Broken Bridge. Réalisée à base de métal rouillé et de matériel réfléchissant dans son atelier du Niger, l'œuvre vivait aujourd'hui ces dernières heures parisiennes.

Show chaud

C'est à l'association Bana Paris Africa que revient cet après-midi la tâche d'enflammer le public des badauds du dimanche.

Dans le square du temple les familles sont de sortie et les enfants sont venus se défouler. Alors quand les premières notes s'égrainent, les jeux de balle s'arrêtent, les patinettes s'immobilisent et les gamins s'agglutinent autour du kiosque. Les morceaux de zouk et leurs rythmes festifs se succèdent et séduisent maintenant les adultes.

Le soleil et la musique réchauffent le 3e arrondissement. Animation garantie.

מזל טוב!‏

Jour de mariage rue Notre-Dame de Nazareth ; Mazel tov !

Rock the Ranelagh

Ils sont un peu à la bourre les rockers. La balance n'est pas faite que le concert aurait dû déjà commencer. Mais l'air est doux et le public du jardin du Ranelagh est patient.

Finalement ça démarre, sans qu'on s'en rende vraiment compte. Petit à petit, on glisse du blues vers le rock. Des standards réadaptés mais reconnaissables, en anglais et en français. Dans le public, certains fredonnent, d'autres frappent dans les mains, quelques téméraires se déhanchent. Tout le monde y trouve son compte.

Pari gagné pour "Troll Factory" qui nous ont mis le feu au kiosque. Vous pourrez les voir le 15 septembre au parc des buttes Chaumont dans le cadre des concerts gratuits "Kiosque en musique" de la ville de Paris.

Weeggee vs Twitter

Certains média ont toujours été en quête de sensations fortes. Le morbide fait vendre. Et pour vendre mieux, être les premiers à diffuser l'image c'est essentiel. En exclusivité, c'est le  jackpot.

Avec les nouvelles technologies, tout le monde fait des photos "réussies". Avec les nouveaux réseaux sociaux, tout le monde diffuse ses images à la terre entière. La donne change donc sur la provenance des photos dans les média qui courent après le sensationnel. Le dernier exemple en date est la bagarre qui s'est déroulée hier sur le compte Twitter de Ryan Stryin après le post d'une image d'un meurtre dans une rue de New York. Le fond du problème n'était pas la pertinence de poster cette image, ou encore de savoir si le quidam moyen pouvait s'improviser journaliste, mais le fond des commentaires ici, venait des agences qui voulaient savoir si elles pouvaient utiliser cette photo dans la presse !

Rappellez-vous Weegee dans le années 40 qui se branchait sur la radio de la police pour être le premier à photographier les scènes de crime. Pour avoir l'image qui fait vendre, maintenant, c'est sur les réseaux sociaux qu'il faut faire de la veille, et les derniers outils de géolocalisation simplifient la tâche de ces chercheurs de scoop.

© Weegee

Lionel Langlais

Accroché à sa guitare, son costume et sa cravatte noire sur sa chemise blanche, il paraît un peu perdu au centre de ce grand kiosque à musique. Mais très vite on s'assoit, on l'écoute, et la magie du texte opère et captive. Ils ne sont pas toujours drôles ses textes, loin s'en faut. La musique n'est pas toujours dansante, loin s'en faut. Mais l'énergie déployée à chanter la vie, et la mort, nous fixe sur place.  Les enfants, les jeunes, les moins jeunes et le vieux, tous restent pendus à ses lèvres.

Lionel Langlais est en concert gratuit dans le cadre de la programmation "Kiosques en musique" de la Ville de Paris. Alors si le cœur vous en dit, venez l'écouter pousser bien plus que la chansonnette.

Guinguette

L'ambiance est festive en cette fin d'après-midi au jardin du Luxembourg. Un bal y est donné. Un bal d'un genre un peu particulier, puisque les danseurs sont tout droit venus du passé.

Un petit air rétro.

Histoire d'eau

Eau de Paris et la Ville de Paris organisent des visites guidées sur le thème de l'eau.

La visite du jour a conduit les participants près du récent quartier de Javel dans le 15e arrondissement. Très instructive, cette balade, menée par une conférencière, a mis en avant le développement industriel qu'avait permis la Seine dans les environs proches.

La visite s'est achevée dans le Parc André-Citroën, avec des coins très fréquentés et d'autres plus secrets.

Neuf Cube

Dans une pièce exigüe du deuxième étage de la mairie du 9e, je suis allé voir une installation d'art contemporain de Louis-Marie Catta.

Plus que l'installation, c'est le concept qui m'intéresse ici. Le lieu ouvre ses porte à un artiste pendant trois mois. Situé à un endroit passant, c'est l'occasion de présenter au grand public de l'art contemporain sans pour autant être une galerie à proprement parlé. Ce dispositif transforme les passants en spectateurs. Ils sont surpris, dérangés, conquis, mais sont rarement indifférents.

N'est-ce point là une fonction de l'art ? : créer de l'émotion...

Des nouvelles de Blurb

Rappelez-vous vendredi, je pestais contre la fonctionnalité "livre" de Lightroom 4.  À cet instant, je n'avais encore pas exploré Blurb, le site associé.

Si Lightroom présente quelques lacunes, Blurb a pensé à pas mal de fonctionnalités qui les compensent en partie. Ci-après, je vous propose de découvrir l'outil de feuilletage des livres fabriqués !

Bien vu d'un point de vue pratique et commercial !

Pérou 2012 by Jean-Michel Thirion

Martine s'en va-t-au ciel

Martine Franck a disparue le 15 août. Cette femme était l'épouse de Henri Cartier Bresson et a beaucoup œuvré pour la Fondation Henri Cartier Bresson qui a vu le jour grâce à ses efforts.

Mais Martine Franck, c'est aussi ne photographe acharnée qui a déclenché tout au long de sa vie. Une photographe engagée aussi.

La dernière exposition que j'ai vue d'elle était il y a quelques mois à la MEP. Je me rappelle avoir été un peu déçu par les portraits des artistes qu'elle avait réalisés dont je connaissais souvent les œuvres. Mais qu'à cela ne tienne, son travail reste un monument.
Martine Franck est une figure de la photographie et elle mérite qu'on lui rende hommage.

© Martine Franck

 "Bibliothèque pour enfants, Clamart, France." 1965, photographie noir & blanc.

© Martine Franck

Clin d'œil : Cette photo a été trouvée sur internet. Issue de deux galeristes qui représentent la photographe, il est amusant de constater que l'orientation est différente. 

Ciné plein air

C'est finalement l'été à Paris !

Le rendez-vous annuel du cinéma en plein air de la Villette fait pelouse comble.

Un pique-nique, une séance ; le concept fonctionne depuis des années.

Comme toujours les retardataires ont du mal à retrouver leur amis.

Regarde, on est ici j'te dis !

     

Le livre photo avec Lightroom4

Utilisateur de Lightroom depuis deux ans, c'est avec joie que je suis passé à la version 4, notamment parce qu'elle offre une nouvelle fonctionnalité : la réalisation de livre photo.

C'est donc avec enthousiasme que je me suis lancé dans la réalisation d'un ouvrage à partir de clichés réalisés dernièrement au Pérou. Malheureusement, j'ai vite déchanté. Les outils proposés pour maquetter les pages sont extrêmement sommaires. On ne peut qu'utiliser les templates prédéfinis. Il me semble que les développeur auraient pu se fouler un peu et laisser la main à notre esprit créatif...

Une passerelle existe pour imprimer le livre par Blurb, l'étape suivante sera de constater si la qualité de réalisation est bonne.

En attendant voici quelques pages extraites du bouquin.

Chat-lu l'artiste

De retour de voyage je constate qu'un nouveau graffiti a fleuri sur la ruine en bas de chez moi. C'est "monsieur CHAT" qui s'est fendu d'une épitaphe à Chris Marker.

J'apprends au passage deux choses : la mort de cet artiste, mais aussi qu'une collaboration artistique et sans doute une amitié existaient entre les deux hommes.

RIP !

Un tramway nommé partir

Il reste une matinée avant le décollage. Nous ne nous éloignons pas de notre hôtel où nous avons laissé nos bagages. Seul le petit musée de l'électricité nous semble envisageable.
Didactique et ludique, nous passons un agréable moment. À la sortie, et moyennant deux soles, nous faisons un court aller et retour dans un tramway d'époque.
Moment simple.